Sexe : Féminin
Âge : 156 ans (elle a accédé au pouvoir il y a une centaine d'années)
Race : Elfe
Allégeance : Monarchie Elfique
Classe : Cavalier (combattant à cheval maniant l'épée ou l'arc)
Métier : Reine des Elfes
Compétences et pouvoirs :
Arya a reçu des cours en tout genre durant son enfance : elle arrive donc à manipuler la plupart des armes elfiques (arc, dague, épée) et peut se concentrer suffisamment pour exécuter certains tours de magie fort simples, sortilèges de soins mineurs pour la plupart.
Parmi tous ces arts, elle n'en maîtrise cependant qu'un : le combat à l'épée, et à cheval ! Elle semble ne faire qu'un avec sa grande jument grise du nom d'Elanë, qu'elle monte à cru à la façon des Elfes. Sans être la meilleure Cavalière du royaume, elle combat relativement bien et saurait mener ses troupes à la guerre si les tensions frontalières s’aggravaient – "saurait", car il n'est pas dit que son peuple la laisserait risquer sa vie...
Arya parle couramment le Sylfe, sa langue maternelle, ainsi que l'Elilreland qui est l'idiome des Marchands. Le Gobbos ne lui pose pas de problème particulier, étant dérivé de son propre langage. Elle parvient également à s'exprimer en Norn, bien que son vocabulaire soit relativement pauvre. De l'Emeris, elle ne connaît que quelques expressions, tandis que le Gonk et le Barbax lui sont totalement inconnus.
Équipement :
De par son statut de Reine, Arya est souvent vêtue de longues robes d'apparat et de corsets serrés. Sa couronne ne la quitte alors pas, fin diadème d'or serti de pierres précieuses. Elle ne déroge à ces habitudes que dans ses appartements privés, où elle peut laisser choir le masque de la royauté, ou lors de ses entraînements aux armes et chevauchées sauvages, par ailleurs bien trop rares à son goût. Elle privilégie alors les habits confortables et robustes, et les pantalons d'homme qu'elle ne peut porter au quotidien.
A tout moment, dissimulé dans les replis de sa robe ou ostensiblement accroché à sa ceinture, Arya porte sur elle un poignard court et parfaitement affûté, à la garde ouvragée. Elle réserve son épée longue Isiliën aux parades militaires et à ses exercices martiaux.
Description physique :
La silhouette élancée de la Reine et son teint merveilleusement clair trahissent sans mal son ascendance elfique. Grande et pleine de grâce, elle se situe en cela dans les standards de sa race. Ce sont ses cheveux qui la distinguent de ses pairs : lisses et brillantes, ses longues mèches blondes lui descendent jusqu'aux genoux. Arya ne les attache que pour combattre et chevaucher, préférant ô combien les sentir libres le long de son corps souple. Ses oreilles à l'extrémité finement pointue sont donc la plupart du temps dissimulées.
La Reine est encore jeune, et nulle ride ne se fait encore apercevoir sur son beau visage que les rondeurs enfantines ont pourtant quitté. Son menton est étroit et volontaire, surmonté par des lèvres minces et roses qu'elle pince souvent de contrariété. Ses grands yeux outremer aux longs cils pourraient éclairer son visage fermé pour peu qu'Arya s'en donne la peine, mais bien souvent c'est d'un regard glacé qu'elle accueille ses interlocuteurs. Seuls sa soeur et quelques rares élus méritent une mine plus douce, qui transcende ses traits et révèle une certaine bienveillance.
Description psychologique :
Austère. Voilà le mot qui vient à l'esprit de quiconque observe Arya pour la première fois. L'expression toujours renfermée qu'elle arbore, son ton glacial, les armes qu'elle porte quand elle en a l'occasion... tout concourt à cette impression de froideur, voire d'hostilité. D'aucuns pourraient en conclure que cette femme est aigrie par son long règne, mais rien ne serait plus faux.
Cette attitude, Arya l'a adoptée à la mort de son père, pour tenir bon face à ce que chacun exigeait soudain d'elle. Pour gouverner ses sujets de la plus juste des façons, sans plus tenir compte de ses envies personnelles.
Et bien que son peuple lui préfère souvent sa douce jumelle Eliël, tous les Elfes – sauf les Fidèles du Vindictus – s'accordent à penser que, chacune à leur manière, les deux Reines s'engagent corps et âme pour leur royaume. Tout sauf égoïstes, elles privilégient l'intérêt de leurs sujets, au détriment même de leur vie privée – et ceci explique bien mieux leur célibat persistant que leur prétendue homosexualité.
Malgré son allure froide et martiale, Arya est donc bienveillante et inquiète du bien de son peuple : elle a simplement choisi de ne pas le montrer.
Les deux soeurs diffèrent cependant dans leur manière de se soucier de leurs sujets : si Eliël préfère écouter ses émotions, Arya se donne le temps de la réflexion avant toute décision. Ce n'est pas qu'elle réagisse lentement en toutes circonstances, mais plutôt qu'elle pèse chacun des aspects de la situation avant de prendre un choix. Et même si ses avis peuvent paraître au premier abord dénués de tout sentiment, ils prennent toujours en compte les intérêts à long terme de la nation elfique.
Fière et convaincue du bien-fondé de ses décisions, elle a parfois du mal à accepter que le Conseil s'y oppose. Heureusement, sa douce jumelle parvient à la faire nuancer ses choix, lui remettant en tête qu'un peuple ne se dirige pas seulement à long terme mais bien dans l'immédiat.
En privé, Arya aime à déposer son masque. Enfin elle peut quitter corsets et robes peu pratiques, quoi qu'en dise Zaahn, enfin elle peut laisser parler ses faiblesses et afficher les doutes qu'elle tait à ses sujets. La fière et martiale Reine des Elfes redevient une jeune femme presque ordinaire, qui partage ses soucis quotidiens avec son indéfectible soeur.
Elle apprécie également les chevauchées en pleine nature et les entraînements aux armes, qui ont le pouvoir de la libérer de toutes ses tensions. Mais dans le contexte actuel, ces moments se font de plus en plus rares : et si les Fidèles profitaient de sa solitude pour attaquer la Reine de front ? La prudence veut donc qu'Arya laisse ces plaisirs de côté, ce qui augmente encore la frustration devant le mal causé par les Inquisiteurs.
Histoire :
Les jumelles Arya et Eliël naquirent lors d'une paisible nuit d'été, et furent immédiatement entourée de toute l'affection de leurs parents. Ils étaient fort soulagés de cette double arrivée au monde, après presque une centaine d'années d'inquiétudes à ce sujet. Les mauvaises langues qui raillaient la fécondité de la Reine et la virilité du Roi se turent ; tout le peuple accueillit ses futures dirigeantes dans la liesse. Le règne en cours n'en semblait que meilleur, les décisions royales plus populaires, et leur aura plus divine. Le couple ne s'en préoccupait guère, occupé à choyer ses filles. C'est dans cette atmosphère joyeuse et mystique à la fois que les jumelles grandirent.
Les jeunes princesses reçurent rapidement des enseignements très divers, des professeurs les plus réputés. Elles se devaient bien sûr de maîtriser l'histoire et la géographie de leur royaume, et pour des raisons diplomatiques les langues des pays avoisinants. Ces cours ne s'arrêtaient pas là, pour la plus grande joie d'Arya qui avait alors du mal à rester en place. Les jumelles apprirent ainsi à manier de nombreuses armes et se familiarisèrent avec la magie. Peu douée dans ce dernier domaine, Arya délaissa rapidement les abords du lac miroitant – où, traditionnellement, l'utilisation des sorts est étudiée – pour se concentrer presque exclusivement sur l'apprentissage du combat. Elle trouva rapidement sa voie : dotée d'une excellente assiette et de talents certains à l'épée, elle devint cavalière.
Les deux princesses partageaient tout, et leur entourage ne pouvait que s'émerveiller de leur complicité. Après tout, il arrivait fréquemment que des soeurs se prennent en grippe, d'autant plus que ces deux-là entreraient en compétition pour le trône à la mort de leurs parents. Mais les jumelles n'en avaient cure. Si à la naissance elles semblaient identiques d'aspect comme de caractère, l'enfance puis l'adolescence les différencia tout en paraissant les rapprocher encore. Complémentaires, les deux soeurs ne formaient plus qu'une seule et même entité.
Mais ce temps du bonheur ne devait pas durer. Le Roi des Elfes tomba malade, et malgré les soins attentifs de ses médecins personnels sa toux empirait de jour en jour. Sa lente agonie dura plusieurs mois, durant lesquels le royaume tourna au ralenti. Puis celui qui avait gouverné le royaume des siècles durant mourut. Par la loi des Elfes qui ne connaissaient pas de sexe faible, c'était à la toute récente veuve d'hériter du trône. Éplorée, elle refusa ce rôle qu'elle avait pourtant joué de longues années, supportant sans faille son époux dans la gestion du pays. Elle abdiqua et demanda que l'une de ses filles assure la succession. D'un vote unanime, les conseillers elfes les nommèrent toutes deux à la tête du royaume, arguant que leur complémentarité pallierait leur manque d'expérience en la matière.
Le coup fut rude pour les jumelles. Encore adolescentes, elles devaient supporter la charge d'une nation en déroute, mise à mal par ces longs mois sans réelles directives et la mort toute récente de leur Roi. Se relever de la mort de leur père. Dès lors, Arya cessa ses longs vagabondages dans la nature et ses entraînements aux armes. Elle se renferma sur elle-même, adoptant une attitude réservée et grave qui la rendait plus mature et rassurait ses interlocuteurs. Sa soeur apportait quant à elle de la douceur à ses jugements abrupts. Les deux nouvelles Reines firent l'unanimité, à la fois au sein de leur peuple et chez leurs voisins humains. Elles paraissaient nées pour régner ensemble, malgré leur jeune âge et leur deuil récent.
Avec le temps leur aisance à accomplir leur tâche grandissait, mais ne parvenait pas à dérider Arya. Seules sa soeur et sa mère pouvaient lui arracher ces sourires qui se faisaient de plus en plus rares. Cette dernière cependant n'avait pas non plus le coeur à se réjouir, souffrant toujours cruellement de la mort de son époux. Elle ne s'alimentait que peu, et refusa de se soigner lorsqu'elle contracta une infection à la jambe, due à un insecte pourtant rare en ces contrées froides. L'ancienne Reine succomba à sa blessure, laissant ses filles plus esseulées que jamais.
Désormais orphelines, Arya et Eliël ne pouvait plus compter que sur elles-mêmes. Les années passant, l'évocation du souvenir de leurs parents cessa de les tourmenter, pour devenir une autre de ces activités qu'elles se plaisaient tant à partager.
En ces temps-là, la paix régnait au royaume des Elfes, et ses dirigeantes en profitaient pour nouer des relations commerciales florissantes. Leur partenariat timide avec Elildinar et ses Marchands se développa, et bientôt les Forêts Froides se remplirent de denrées naines et humaines, ainsi qu'occasionnellement amazones. Le peuple louait chaque action de ses Reines et certains consacraient même un petit temps chaque jour à prier pour elles, comme si elles étaient de vivantes divinités. Gênées, les jumelles ne pouvaient pourtant pas empêcher ces actions encouragées par les propres prêtres de la nation elfique.
Puis vint l'avènement du Gorbos et du roi Vortigern. Les Elfes avaient entendu parler de la légende du Bouclier, bien sûr, mais ne la prenaient que pour un vieux conte pour les Hommes. Concrètement, le rassemblement des clans humains n'eut pas beaucoup de conséquences pour le royaume elfique. Les contacts commerciaux augmentèrent simplement en fréquence, sans pour autant ouvrir sur des relations plus politiques.
Un autre évènement survint cependant, qui toucha beaucoup plus les Reines et tout leur peuple. Une nouvelle religion fut créée, si rapidement qu'elles ne purent qu'être témoins de sa popularité soudaine. Les Fidèles du Vindictus touchaient le coeur des Elfes, exaltaient leur côté sombre et promettaient monts et merveilles à ceux qu'ils endoctrinaient.
Avant qu'Arya ni Eliël aient eu le temps de réagir, le groupe se mit à critiquer violemment leur politique, leurs moeurs, leurs décisions... Autrefois extrêmement populaires au sein de leur peuple, les Reines se voyaient publiquement dénigrées par ces nouveaux fanatiques. Les Fidèles se montraient plus que convainquants et de surcroît très puissants. Bientôt les Elfes se séparaient en deux groupes qui s'opposaient farouchement, l'un soutenant respectueusement ses dirigeantes et l'autre les critiquant sans vergogne.
Impuissantes, les jumelles regardaient leur peuple se déchirer, plus proche de la guerre civile que jamais auparavant. Elles tâchaient de rétablir la vérité à leur sujet par tous les moyens, multipliant les édits royaux et autres déclarations officielles. Cependant, cela ne faisait souvent qu'aggraver les tensions : les royalistes brandissaient ces preuves de la pureté de leurs Reines, tandis que les Fidèles affirmaient que cet empressement ne pouvait que trahir leur culpabilité.
Bientôt, Eliël et Arya se mirent à observer chacun de leurs proches avec attention, ayant découvert que les Inquisiteurs en savaient beaucoup trop sur les décisions du Conseil. Leurs soupçons se portaient également sur quelques membres de leur garde rapprochée, voire sur leurs servantes. Elles interdirent donc formellement à quiconque de pénétrer dans leurs appartements communs, ce qui empira les déclarations des Fidèles à leur sujet : elles étaient à présent accusées d'inceste. Outrées par ces ragots injustifiés – si elles n'étaient pas mariées, c'était bien faute de ne pas avoir rencontré le bon Elfe, ce qui ne risquait pas d'arriver étant données leurs devoirs –, les Reines n'en fermèrent pas moins leur porte aux domestiques.
Leur rencontre avec Zaahelônn Elehnuun, couturier aux moeurs excentriques, marqua un tournant dans leur lutte contre les Inquisiteurs. Le talentueux créateur proposa en effet aux jumelles de leur faire part de toutes les rumeurs touchant de près ou de loin le sujet sensible, sous le couvert de leur intérêt pour ses tenues. Intéressées mais craignant le piège, elles finirent toutefois par croire en Zaahn, qui leur apporta dès lors de précieuses informations que le peuple aurait tues en leur présence.
De plus, les Reines décidèrent que la menace était trop importante pour la taire à leurs voisins et partenaires commerciaux. Avec leur influence, les Fidèles pouvaient à tout moment tenter de les discréditer à l'étranger. Ainsi, une diplomate discrète, métisse d'Homme et d'Elfe, fut envoyée au Gorbos avertir le Roi de la puissance des Inquisiteurs. En revanche, les Nains ne purent être prévenus discrètement, une silhouette élancée aux oreilles en pointe se repérant à des kilomètres sur leur territoire.
Hors-rp
Comment avez-vous connu le forum ? Par un top-site (Olos Nirë, le Val des Rêves), en votant pour un autre forum.
Avez-vous des remarques à formuler le concernant, afin de l'améliorer ? Je crois que
tout a été dit
Ou peut-être simplement que les couleurs des groupes "Orcs", "Solitaires" et "Clans barbares du Nord" sont assez proches, pour mon oeil de nouvelle en tout cas ! Mais c'est vrai que les factions sont nombreuses donc ça doit pas être facile de trouver des couleurs très différentes et lisibles partout :/