Morrash Gar'Erkun Rôdeuse orc
Messages : 18 Date d'inscription : 30/06/2013
Fiche personnage Métier: Vagabonde. Allégeance: Inconnue. Classe: Rôdeuse.
| Sujet: [Terminée] Morrash Gar'Erkun, la Scellée. Dim 30 Juin - 22:10 | |
| - Note pour les Inquisiteurs, pour quand ils auront fini de lire l'histoire, s'ils en ont l'envie (les autres, attendez de découvrir en RP ;-) ):
Ce personnage est entièrement à la solde des Inquisiteurs. Un parfait larbin pour qui a une sale besogne à accomplir, mais qui ne voudrait surtout pas (pour le moment ?) entacher la réputation des Fidèles de Vindictus. Aussi, je vous invite à me MP si vous avez besoin d'un serviteur docile pour vos sombres desseins o/.
Sexe : Femelle. Age : 34 ans. Origine : Le Versant Noir & la Horde des Korbruns. Classe : Rôdeuse. Métier : Vagabonde. Race : Orc. Allégeance : Inconnue.
Histoire
Née parmi les orc du Versant Noir, ou née orc, tout simplement, Morrasheut de ces enfances dénuées de rire innocent, tâchée de son propre sang et de celui des adversaires de son âge, tous du même lignage qu'elle. Mais qu'importait les liens fraternels ? Il n'y avait que ceux qui étaient encore debout et qu'il fallait jeter à terre à coups de poings, et parfois de dents, afin d'être le dernier (ou la dernière) à lever les bras vers le ciel pour hurler sa victoire et sa force. Morrash était rarement celle-la. De toute manière, l'enfant Korbun vainqueur avec sa musculature d'enfant, puis d’adolescent, demeurait faible en comparaison des guerriers revenant des pillages et des luttes territoriales. Mais tel était la voie pour se fortifier. Cogner, cogner fort jusqu'à s'effondrer.
Par sa haute taille, Morrash se révéla taillée pour l'endurance plutôt que pour la force brute, en comparaison de certaines des siens. Non pas qu'elle en était dépourvue, bien au contraire, ses accès de rage se révélaient tout aussi dévastateurs que certains de frères de sang et de bataille. Mais quand l'un d'eux qui, toute son "enfance" les avait tous dominé durant leurs jeux combattants, prit le même chemin à l'âge adulte en tuant leur meneur, Morrash n'eut pas la bêtise de se penser suffisamment puissante pour lui prendre sa place. Elle joignit ses cris de guerres aux siens lors des luttes qui suivirent, songeant plutôt à se faire une place en tant que compagne... Même lorsqu'il leur fit quitter la surface et sa terre stérile pour l'obscurité souterraine. Surprise des surprises, la capture de nains trop peu prudents mais bien assez cupides transforma cet exil en une profusion d'armures et d'armes changeant bien des leurs, à l'origine bien rudimentaires... Même si taper très fort avec n'importe quoi d'un rien solide fait toujours des dégâts. Néanmoins, Morrash reconnut sans mal qu'une hache à la tête d'acier forgé tranchait très bien la chair, en comparaison d'une masse de bois. Cela, elle eut largement l'occasion de s'en rendre compte, alors que des Nains vengeurs venaient les combattre dans leur antre souterraine. Quoiqu'il lui fallait d'abord transpercer des armures naines, ce qui se révéla peu aisé. Morrash fut capturée avec les survivants de sa horde qui tentèrent de fuir vers la lumière du jour. Les jours de transport qui suivirent furent les derniers où elle vit les siens, bien que n'en ayant alors que faire, songeant juste à se défaire de ses entraves, hurlant sa rage à ses ravisseurs, qui répondaient sans trop de remords d'une taloche de leur masse de métal hérissé. Elle n'était qu'une orc, même femelle, après tout.
Mais là où bon nombre des Coureurs sanglants furent vendu pour servir d'amuse-foule dans des arènes, ou des combats clandestins dans les bas-fonds, Morrash connut un destin bien différent, car si les intermédiaires qui s'occupèrent de la transaction furent de banals humains, il s'avéra que ses acheteurs étaient de la race... Elfique.
Et la femelle orc disparut de la surface du monde.
- S'il est conseillé aux membres de ne pas lire ce qui est entre les balises spoiler, afin de conserver (même pour le joueur) le mystère de ce personnage, les Inquisiteurs (et les admins) sont en revanche invités à le faire. Mais libre à chacun de se gâcher le suspense:
L'orc découvrit les Elfes, absents du Versant Noir. Leur apparence gracieuse et fine ne lui parut que faiblesse. Des "maîtres" fragiles dont elle tordrait le cou à la première occasion, dont les serviteurs serviraient à assouvir la colère née de son enfermement dans une sanglante débauche de violence. Mais elle ne put jamais assouvir ce si plaisant dessein, malgré ses diverses tentatives de duper ses geôliers, jouant l'endormie ou la malade pour mieux se jeter sur le premier malheureux qui entrait dans sa cage. Sans les chaînes qui lui enserraient poignets et chevilles, la manœuvre eut sans doute réussi.
Elle fut conduite en toute discrétion dans des bâtiments qui lui étaient inconnus, dans ses profondeurs où les mélopées qu'elle avait cru percevoir à son arrivée lui devinrent bien vite inaudible. Jetée dans une cellule, l'orc crut qu'une occasion plus propice à sa fuite se présenterait, puisque aucunes chaînes ne lui fut mises. Mais ses espoirs furent déçus, et pas de la moindre des manières. Car, alors que le temps passait, la captive y perdant sa notion de jour et de nuit dans sa cellule sombre, et que les Oreilles Pointues défilaient devant ses barreaux, la rendant à demi folle avec leurs exaspérants murmures chantant, l'observant comme une bête curieuse mais ô combien intéressante, Morrash saisit qu'aucune nourriture ne lui serait apportée. Et sa vigueur déclina. Abandonna gesticulations inutiles et beuglements superflus, la pierre et le métal y étant insensible, la femelle orc se figea, adossé dans le fond de la petite pièce, rendant un regard haineux à ceux qui venaient le dévisager. Chose relativement surprenante pour un être de sa race, quoique moins pour une femelle, elle fit preuve de "patience". Attendit son heure.
Quand enfin, après une éternité, le métal de sa cellule cliqueta tandis que la porte s'ouvrait, et qu'une haute et altière silhouette entra d'une démarche glissante dans la petite pièce à l'odeur nauséabonde, Morrash usa de tout ce qui lui restait d'énergie dans son corps à la limite de ses réserves pour bondir, silencieuse, sur l'Elfe stupide.
Mais occire une Oreille Pointue ne lui fut pas permis.
Elle saisit tout juste le sourire amusé et les rapides mouvements des lèvres fines, alors que des paroles incompréhensibles se faisaient entendre. Et malgré toute la rage qui l'habitait, son désir de sang qui faisait pulser son cœur et le cri désespéré de son corps affamé, la femelle orc fut... Figée. Se dressant de toute sa hauteur devant l'Elfe, ses mains tendues vers sa gorge... Incapable de bouger, d'émettre le moindre son. Bouillante de fureur et de stupéfaction dans son corps immobile. De la maudite magie ! Mais elle refusait encore de le croire. Bornée, elle croyait encore pouvoir s'en sortir, et fuir en laissant une traînée de cadavres elfes derrière elle. Encore d'autres mots incompréhensibles, et puis... Une étrange sensation, ainsi que la douleur, lui emplirent la tête, alors que l'Elfe lui susurrait :
"Il faut croire qu'une femelle orc n'est pas plus docile qu'un mâle... Mais cela ne change rien, ta force et tes... Ruses te sont inutiles... Et il est temps pour nous de te le faire comprendre."
La stupeur la saisit, alors que la langue chantante lui devenait soudain compréhensible. Son geôlier incanta à nouveau... Et son corps lui sembla soudain de plomb. En retrouvant le contrôle, elle tomba malgré elle, l'attraction du sol se révélant d'une puissance qu'elle n'avait jamais ressenti. Sous le choc, la douleur dans son crâne lui faisant serrer les dents, c'est tout juste si Morrash remarqua le départ de l'Oreille Pointue, alors qu'elle luttait pour se remettre debout. Mais alors même que chacun de ses muscles se révélaient trop faible pour la soulever, et que son visage gisait dans la poussière et les excréments, la femelle orc découvrit une nouvelle sensation, qui la glaça d'effroi : elle étouffait. Sous le poids de son propre corps devenu si lourd, respirer devint une épreuve puis, au fil du temps... Un calvaire. Elle crut mourir, le sang pulsant à ses oreilles, son crâne semblant menacer d'imploser, le monde devenant flou... Un murmure, et le poids s’allégea. Un peu d'eau coula entre ses lèvres crevées, qu'elle tenta d'avaler faiblement, s'étouffant à moitié. Puis son corps redevint lourd.
Son hurlement de rage impuissante manqua la faire s'évanouir, l'air lui manquant, ses poumons le brûlant atrocement.
Mais qui se préoccuperait du cri d'une orc dans le noir ?
Il y eut bien d'autres sorts. Certains lui firent ressentir, alors qu'elle soulevait simplement la tête, la caresse des crocs et des griffes d'une bête fourrageant dans les muscles de son cou, ou de tout autre partie d'elle qu'elle essayait de faire bouger; d'autres encore la plongèrent dans un profond sommeil... Où des abominations la dévorèrent, trouvant toujours chair à déchiqueter, cœur palpitant à broyer, et cela durant une éternité... Et dont elle ne sortit que parce que le Sorcier l'avait voulu, et sur lequel elle ouvrit un regard terrifié, son corps étant trop faible pour même trembler. Pourtant, il advint que son calvaire prit une tournure nouvelle, alors que son tortionnaire prononçait, avec douceur et une infinie satisfaction, ces paroles :
"Tu es fin prête pour le rituel, orc. Après celui-ci, tu serviras enfin les desseins des Fidèles de Vindictus."
Fidèles comme sceptiques furent rassemblés dans l'enceinte du Temple de Vindictus, un nouveau miracle ayant été annoncé. De quelle nature ? Nul ne le savait, et les murmures s'élevaient de la foule en une mélopée à part entière. Puis le silence se fit, alors qu'un Inquisiteur s’avançait, accueillant l'assistance avec cérémonie, le timbre de sa voix faisant frémir d'un effroi captivé comme d'adoration les personnes présentes. Puis, tandis que l'Elfe prenait place avec majesté derrière un autel, un hoquet stupéfait agita la foule, alors qu'une silhouette passait une porte. Hideuse de part sa couleur verte, ses canines proéminentes, ses seins mis à nu, quoique étrangement propre. Mais une engeance honnie. Docile comme un agneau, encadrée par deux autres inquisiteurs, la femelle orc s’avança, nullement perturbée par le silence qu'engendra sa venue, et les regards posés sur sa nudité. Sans un grognement ni une rebuffade, elle s'allongea sur l'autel, devant l'Inquisiteur officiant, qui clama :
"La volonté de Vindictus s'accomplira, par la main de l'un de ses Fidèles !"
Le silence fut assourdissant, alors qu'il mettait au jour une fine lame. Chacun le fixait, les yeux écarquillant, craignant de saisir, si ce n'est en partie, ce qui allait advenir. Comme hypnotisée, la foule resta muette, alors que l'Elfe, commençant à psalmodier, plongeait la dague dans le torse féminin - mais néanmoins musculeux - de l'immonde créature. Celle-ci s'arqua sur l'autel, sa gueule s'ouvrant sur un cri silencieux. Un hurlement d'horreur s'échappa néanmoins de quelques gorges quand, après avoir donner quelques coups à l'intérieur de la plaie, l'Oreille Pointue en sortit la lame, la tendit à l'un de ses confrères, avant de plonger ses deux mains dans la plaie pour mieux en extraire le cœur, et le brandir à la vue de tous. Chacun l'observa avec une fascination horrifié battre, encore... Jusqu'à ce que l'Inquisiteur se taise. Alors, le corps de la suppliciée retomba, inerte, et le cœur cessa de bouger... Le temps d'une exclamation :
"Que s'accomplisse... LA GUÉRISON DE VINDICTUS !"
Alors l'Elfe reprit son incantation. Des ombres jaillirent du néant, enveloppant le cœur, qui tressauta alors que les choses immatérielles venant se glisser dans ses vaisseaux, remplaçant le sang. L'Inquisiteur poussa un dernier cri, dans une langue inconnue des non-initiés... Et le cœur battit à nouveau, puissant, l'orc hoquetant, revenant au monde. Une exclamation stupéfaite emplit l'espace devant cette résurrection. Déposant le muscle dans une coupe tendu par un confrère, l'Inquisiteur murmura à la femelle orc, qui se leva, d'abord hésitante, puis titubante, avant de traverser la salle par l'allée centrale, offrant à l'assistance la vision de la plaie béante alors qu'elle demeurait à moitié nue, marchant vers la sortie. Personne ne fit attention aux puits de détresse muette qu'étaient ses yeux, qu'elle gardait fixés devant lui.
Ce qu'il advint à l'intérieur du temple suite à ce miracle est aisé à deviner. En revanche, ce qu'il advint de Morrash, qui ne quitta pas l'enceinte du Temple... Peut-être moins.
Description physique
Dans un rugissement, l'orc abat sa massue sur son adversaire humain. L'épée brandie encaisse, les muscles de l'homme se contractant sous l'effort, alors qu'un autre coup vient tenter de le jeter à terre. Un autre, encore un autre. La brute n'a de cesse de frapper, encore, toujours plus fort... Jusqu'à ce que l'homme tombe avec un cri de douleur. Alors le vainqueur se dresse de toute sa taille, sa silhouette noire balayée par d'insignifiantes rafales neigeuses, prêt à abattre sa masse afin de clore la lutte... Mais une vision vient l'interrompre, le faisant se figer.
Dans le froid du Nord, un nouvel ennemi que dévoile la tempête traîtresse. De haute stature, quoique légèrement moindre en comparaison de l'orc mâle, les bourrasque viennent rabattre contre son flanc vert sombre des hardes, lambeaux d'une cape usée et déchirée en mains endroits, dessinant les contours de pics sur de larges épaulières, et la courbe d'une poitrine de femme bardée de cuir. La nouvelle venue dévoile sans crainte la musculature marquée de ses bras, plus développée que celle du barbare à terre, mais moins que celle de son semblable mâle du nord, tandis que son capuchon battu par le vent, dont s'échappent des mèches noires, dissimule presque les petites défenses qui saillent de ses lèvres charnues. A cette distance, l'orc surpris ne distingue pas les billes noires de l'inconnu, ni les minces cicatrices qui couturent son visage. Mais il ne rate rien du manche qui dépasse au dessus de l'une des épaule, des plaques d'armure hérissées de métal qui couvrent ses jambes, et qui ne sont certainement pas de facture barbare...
L'orc victorieux en oublie sa victoire, trop intrigué par la nouvelle venue. Enjambant le corps de son adversaire mis à terre, il s'avance, appréciant du regard les muscles sur le corps de la femelle, ses traits burinés... Et cette arme qu'il devine, la manie-t-elle bien, et avec force ?
Description psychologique
L'inconnue, jusqu'à-la silencieuce, charge soudain, se saisissant de sa hache de guerre. Un hurlement jaillit de sa gorge, vibrant d'une rage sans nom, qui n'a rien à voir avec un simple désir de combattre, ou de se défendre. Le son a quelque chose qui n'a rien à voir avec une orc.
L'intérêt dominateur de l'orc vacille, son instinct de survie reprenant le dessus alors que la hache de la femelle semble voler vers son crâne. Alors que les deux armes entrent en contact, avant de s'abattre tour à tour l'une sur l'autre, l'une cherchant à atteindre la chair et à en faire jaillir le fluide vitale, l'autre à l'en empêcher maladroitement, l'orc noir réalise bien vite qu'une fureur avide de sang suinte des gestes brusques et brutaux de son adversaire, ainsi que de son regard, alors qu'elle ne cesse de le harceler, sans lui laisser le temps de se stabiliser après sa surprise première... Mais il ne s'attarde guère sur cette observation, et n'en a, de doute manière, pas l'occasion. Car la lourde massue de bois brute ne résiste pas à l'acier. Entaillée à chaque coup, elle lui est arrachée des mains, avant que l'un des deux tranchants dentelés de la hache de guerre ne vienne se planter dans son crâne.
L'orc noir chute, sa meurtrière ne lâchant pas l'arme. D'un coup, elle l'en extrait, à nouveau silencieuse... Bien que son visage tordu en une expression haineuse ne retrouve pas son impassibilité. Elle contemple un instant le corps étendu, dont l'unique plaie déverse un sombre liquide sur la neige piétinée.
Soudain, la hache se lève et s'abat en un mouvement rapide. La tête s'éloigne du corps, propulsée par la force du coup, dans une petite gerbe de sang. Mais tandis qu'elle demeure dans la neige, l'arme vient cette fois frapper le torse de l'orc noir. Plusieurs fois, chacun accompagné d'un grondement hargneux, alors que le froid se saisit de la chair morte, le métal la pénètre encore et encore, heurtant les os qu'il brise, hachant les organes internes...
Ce n'est qu'alors que le vêtement du barbare est complètement imbibé de matière organique, déchiqueté, que la meurtrière plante la hache dans la neige, avant de tomber à genoux près du cadavre, le souffle court. Gardant un temps le regard baissé sur son oeuvre, elle porte bientôt un regard tremblant sur la tête solitaire. Ses lèvres charnues et gercées forment alors de faibles mots, dispersés par le vent froid, alors que les yeux vides fixent la dans la mort.
"S'il existe... Un dieu orc... Alors Morrash n'est plus rien pour lui..."
Nul n'était là pour entendre l’abîme de désespoir que laissèrent entendre ces paroles.
Compétences / pouvoirs
Les mots prononcés le furent d'une manière atroce, dans une langue bien trop sophistiquée pour une orc. Pourtant, malgré que les mâchoires déformées par les dents légèement proéminentes ne parvinrent à rendre toute sa musicalité à la langue, des connaisseurs auraient pu, avec beaucoup de concentration, reconnaître le Sylfe. Et sans doute en auraient-ils été choqués.
Regardant l'humain toujours allongé, que la neige semble vouloir faire disparaître peu à peu, la femelle orc se lève, prononçant cette fois des grognements et de petits cris plus typiques de sa race.
"Guerrier orc tuer guerrier humain. Ancêtres guerriers fiers..."
Saisissant sa hache, elle s'avance vers le premier guerrier tombé. Elle en observe le visage fermé, qu'aucune vie n'agite. Tendant la pointe du manche de son arme, elle pique le torse couvert de fourrure...
Dans un cri rageur, le non-mort ouvre soudainement les yeux, et lève son arme, la plantant dans le torse de la femelle, transperçant le cuir. Au niveau du cœur. Soufflant bruyamment, l'humain observe le regard de sa victime, contemplant le vide qui emplit ses yeux, alors que la surprise de la mort la fait hoqueter.
Puis c'est à l'humain d'être stupéfait, alors que la hache de guerre parvient à s'élever, et vient se planter dans son torse.
Lâchant l'arme alors que le corps retombe, elle inspire profondément, saisissant la lame profondément enfoncée dans sa poitrine, avant de l'en retirer. Ses lèvres se retroussent sous l'effet de la douleur, jusqu'à ce que la pointe de l'épée quitte enfin sa chair. La lâchant, elle glisse une main ensanglantée sous le veston de cuir enveloppant son torse. Quand elle l'en retire, si de sa paume entaillée coule une petite rivière rouge, le bout de ses doigts est tout juste tâché. Elle reste ainsi quelques instants, sans que son vêtement ne s'imbibe guère au niveau de la plaie.
Brusquement la femelle prc vacille, et porte ses deux poings à son torse en gémissant. Semblant prêt à tomber, elle finit pourtant par se ressaisir, haletant. D'un geste décidé, elle saisit sa hache de guerre et se détourne, tout en la rattachant à la lanière de cuire qui lui ceint la poitrine, la glissant dans son dos. D'un pas énergique, l'orc part vers le sud, maugréant, mais cette fois dans un Elilreland compréhensible, quoique haché.
"Morrash avoir trop traîné. Mais elle y aller maintenant, vite."
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Dernière édition par Morrash Gar'Erkun le Jeu 11 Juil - 0:21, édité 18 fois |
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