Sexe : Masculin

Âge : 27 ans

Race : Barbare

Allégeance : Clans des barbares du Nord

Classe : Barbare

Métier : Jarl / Chef de clan

Compétences et pouvoirs : Svenn ne dispose pas de capacité hors-norme, si ce n’est une endurance à toute épreuve et une force quelque peu supérieure à la moyenne.  Il s’est spécialisé au fur et à mesure des années au combat à la hache et au bouclier, de telle sorte qu’on pourrait aujourd’hui le considérer comme un expert.

Équipement : Svenn garde constamment sur lui sa hache à une main, qui reste pendue à sa ceinture. Héritage de ses ancêtres, elle est gravée d’un dragon s’enroulant sur lui-même sur sa partie tranchante. Il garde également sur lui un couteau, un bouclier en bois ainsi qu’une corne de brume.

Description physique : Debout à l’avant du navire, l’homme regardait le lointain. D’une stature imposante, aux alentours du mètre 80, il bravait la mer enragée, son corps semblant comme se contracter à chaque rencontre avec les vagues violentes. Et il restait ainsi levé, preuve d’un physique travaillé au fil des ans, forgé par la nature. Ses yeux de fer observaient l’écume bouillonnante de l’océan, alors qu’une sorte de flamme joyeuse dansait au fond de son regard. Sa chevelure brune, tressée en une natte unique à l’aide de morceaux de tissue lui retombait dans la nuque. Elle était aussi trempée que sa barbe fournie, ainsi que ses vêtements de laine. La pluie ainsi recueillie lui coulait sur ses tempes rasées jusqu’à disparaître dans le bas de son coup. Et pourtant, il était roc. Roc de tranquillité. Roc de fermeté. Comme toujours. Un rire s’échappa doucement d’entre ses lèvres. D’abord discret, il se faisait bruyant à présent, à l’image de la tempête qu’ils étaient en train de traverser. D'excitation.

Description psychologique : Svenn aimait ces moments. Sauvages. Excitants. Fascinants. En un équilibre incertain entre la vie et la mort, fin de toute existence. Il aimait tout cela. Les voyages vers l’inconnu, l’inconnu en lui-même, les combats… seulement en ces temps-là pouvait-il se sentir lui-même. Après tout, il n’avait connu que cela. Il ne voyait pas vraiment d’autre moyen de vivre à vrai dire… La peur ? Il l’éprouvait comme tous les hommes. Mais il savait la dompter, pour qu’elle n’envahisse pas tous ses sens, ne le paralyse pas. Pour qu’elle ne le tue pas. Triste vérité maintes fois expérimentée. Ayant vécu dans les terres du Nord toute sa vie, il lui avait fallu apprendre à agir ainsi. Seuls les faibles se laissaient submerger par cette dernière. Et il n’était pas faible.
Pourtant pauvre, son esprit ne pensait qu’à la richesse et à la gloire qu’il pourrait apporter au clan. Sa famille. Tout ce qu’il accomplissait était pour le clan. Tout ce qu’il récupérait était pour le clan. Sa vie était destinée au clan. Car sans le clan, il n’était rien.
Sa loyauté était sans reproche, envers sa famille et son clan. Envers ses compagnons. Et envers ses ancêtres. Car si ses croyances n'étaient que peu nombreuses, elles étaient sans faille quand il s'agissait de vénérer l'esprit de ses ancêtres, ainsi que le Dieu-Ours.
Loyal, mais aussi fier, comme tous les hommes du Nord. Il respectait chaque homme, et femme, de valeur, comme il attendait en retour d’être respecté. Et il maudissait tous les autres, les méprisaient.
Fier. Et borné. À l’extrême même.

Histoire (10 lignes minimum) : Finalement, l’homme du nord prit une dernière inspiration, profitant de l’air salin, avant de repartir se coucher sous la tente de toile qui recouvrait la majorité du navire, protégeant ainsi les hommes présents des intempéries. Lentement, il se remémora les événements qui l’avaient menés à ce jour si important, bercé par le roulis des vagues…

Il était né fils de chef, dans une des tribus sur la pointe à l’extrême Nord des terres barbares. Là-bas, dans les terres de glaces et face à la mer de gel, son arrière-grand-père avait fondé la tribu des Valterson suite à la séparation d’un groupe plus large de barbares. Le clan n’avait jamais été très riche, ni même très grand, du fait de sa relative ancienneté et de sa légitimité discutée. Son territoire ne s’étendait que sur quelques dizaines de kilomètres à la ronde. Chaque jour était donc une bataille continuelle pour pouvoir vivre sans se faire écraser par ses voisins. C’était dans ce contexte que Svenn avait vu le jour.

Il était donc né d’un père Jarl comme ils l’appelaient dans son clan, et d’une mère guerrière. Il avait d’abord passé la première moitié de son enfance avec les autres petits, à aider ceux restés au village, pour finalement suivre son père pendant les chasses. Il s’en souvenait encore, du froid mordant sur sa peau encore douce,  du sang chaud de l’animal abattu d’un coup sec. Il n’avait pas appris la vie dans les livres comme beaucoup des mauviettes d’en bas. De toute façon, il ne savait pas lire. Lui, la nature l’avait forgée de sa main.

Lorsqu’il devint un homme, c’est-à-dire aux alentours de ses 14 ans, il participa a quelques pillages chez les clans barbares des environs. Le feu, le sang, cette période de sa vie en connu beaucoup. Beaucoup plus que ces couards des royaumes du Sud dont il avait entendu parler de la part d’hommes d’autres clans. Trop pauvre, son clan ne disposait pas des ressources nécessaires pour construire des navires, ou même encore traverser les territoires du Nord pour s’aventurer chez les mauviettes du Sud. Trop dangereux, avait affirmé son père, au plus grand désarroi de Svenn.

Un sourire éclaira son visage. Il se souvenait encore des nombreuses disputes, souvent musclées, qu’ils avaient eues à ce propos. Jusqu’à la dispute finale.

À l’âge de 22 ans, le garçon devenu homme avait défié son père. Il s’en souvenait, à présent. Le bruit du fer qu’on abat contre le bois, la sueur, l’effort pour surpasser l’autre. Le terrasser. Il l’avait défié, pour changer. Pour changer ce clan en perdition. Pour ne plus être le fils de Rothgar Valterson, mais pour être Svenn Valterson. Pour être lui. C’était la tradition. Si l’on se jugeait meilleur que le Jarl actuel, la seule façon de prendre sa place était de l’abattre dans un combat équitable. Il avait eu l’avantage, contre son ainé qui se faisait vieux, et il l’avait vaincu. Aujourd’hui encore, il n’avait aucune honte vis-à-vis de ce qu’il avait accompli. Ils s’étaient battus vaillamment, avec honneur. Le plus fort avait vaincu, alors que le perdant s’en était allé rejoindre les esprits de leurs ancêtres, en paix. Ainsi était la philosophie du clan Valterson.

Et aujourd’hui, après avoir fait tout ce qu’il pouvait pour rendre possible ce trajet, ils se rendaient vers le Sud. Leur première expédition.

Les Valterson étaient en chemin. Et bientôt, toutes les terres du Sud entendraient parler d’eux.



Hors-rp

Comment avez-vous connu le forum ? Un topsite sur lequel je votais pour un forum, et puis quand je suis tombé dessus, bin il m’a pas mal plu, et avant que je ne m’en sois rendu compte, j’avais fait ma fiche de personnage.

Avez-vous des remarques à formuler le concernant, afin de l'améliorer ? Et bien… non, pas vraiment. 2-3 fautes d’orthographe dans la partie « contexte », mais ça arrive à tout le monde (surtout moi ^^) donc je ne peux rien dire.