Un petit tour dans le Royaume. [Pv Garren]

Après avoir rangé le dernier grimoire dans son sac, Beogus sorti de sa tour, traversa le lac à l'aide de sa barque puis s'enfonça dans la foret.

Un bon quart d'heure plus tard, il en sorti enfin, Il pu apercevoir au loin l'imposante forteresse d'Elmirion. Les seules fois où Beogus s'était aventuré si loin de chez lui, c'est lorsqu'il avait accompagné son ami lors de petites explorations pas trop dangereuses. Mais cela remonté à plusieurs années.

Il prit son courage à deux mains puis se remit en route. Ce n'était pas en restant chez lui qu'il apprendrait quoi que se soit sur les secrets de ce monde.

Suite à de longues heures de marche, Beogus fit une pause, il se trouvait sur une vaste plaine séparé en deux par un petit ruisseau à peine assez large pour y tremper les pieds. Il se laissa bercer par la douce mélodie des oiseaux et s'endormi durant un bon quart d'heure.
À son réveil, Beogus pu apercevoir deux ou trois lapins et une biche à quelques mètres de lui. Bien entendu, une fraction de seconde plus tard, ils avaient déjà disparu. Il se leva, s'étira puis reprit son chemin, il n'était plu qu’à une bonne demie heure de marche.
Une fois rendu au pied de la forteresse, Beogus pansa être dans un rêve, ou plutôt dans un cauchemar. C'était tellement grand et tellement peuplé. De nombreux marchands étaient installés sur une petite place commercial, vantant leurs divers produits dans l’espoir de vendre. Fruits, Légumes, viandes, talismans, armures, armes et tant d'autres produits à acheter. Mais Beogus n'était pas ici pour ça, bien qu'il prendrait sans doute le temps d'y jeter un coup d'œil plus tard dans la soirée, lorsque les rues seraient moins animées et moins bruyantes.

Il s'éloigna donc de la place, traversant de petites rues, marchant le long d'épiceries, d'auberges et de tavernes, traversant de grands ponts, puis longeant un petit canal pour s’arrêter enfin devant un grand bâtiment portant le blason de la couronne. La porte était gardée par deux hommes armés hallebarde. D'après lui, il s'agissait du donjon.

Beogus débarquant fraîchement de sa petite vie solitaire et ignorant tout des différents rangs sociaux et des traditions de ce royaume, s'approcha de l'un des garde puis tout en s'inclinant devant lui entama la conversation.

-"Bien le bonjour mon seigneur, j'ai fait un long voyage pour venir jusqu'ici dans l'unique but de m'entretenir avec votre roi, pourriez vous me mener jusqu'à sa loge s'il vous plait?"

Le garde le dévisagea un instant puis le reluqua de haut en bas.
Il était vêtu d'un long manteau rouge dont les extrémités étaient ornée de petites décorations dorées. On pouvait distinguer un ou deux bouts de parchemins qui sortaient du sac qu'il portait sur son dos.

Il ne s'agissait probablement pas d'un simple voyageur à la recherche d'un abri pour la nuit.

Suite à un petit moment de réflexion, le garde se mit enfin à parler.

Le garde observait l'homme vêtu étrangement venu lui demander audience auprès du roi. Décidément, il y en avait qui ne manquait pas de culot mais, d'un autre côté, il n'avait pas l'air d'être un simple paysan ivre venu embêter la garde. À en croire ce qu'il disait, il avait fait un long voyage pour venir rencontrer le souverain et les parchemins qui ressortaient de sa ceinture laissaient penser qu'il devait être un homme de quelques sciences. Choix difficile mais, le garde se décida à le laisser passer après un moment de réflexion.

- D'accord, je vais vous y conduire mais, faites attention, le roi est de mauvaise humeur aujourd'hui. Dit-il avant de pencher un peu vers lui puis en reprenant à voix basse. Il s'est embrouillé avec sa messagère peu avant qu'elle parte.

Il glissa un rapide sourire, narquois puis, il se retourna vers la grande porte et l'ouvrit, faisant signe à son camarade d'ouvrir grand les yeux le temps qu'il revienne à son poste. Hallebarde en main, il invita le visiteur à le suivre et l’entraîna dans un long dédale de couloirs, de portes et de salles richement décorés, le faisant monter de nombreux escaliers et décliner son identité ainsi que la raison de sa venue ici à beaucoup d'autres officiers pour finalement arriver dans la salle du trône, là où Vortigern était déjà en train de régler une affaire.

- Les lois sont les lois, vous avez une semaine pour vous acquitter de votre dette envers le royaume qui s'élève à la hauteur de 25 pièces de cuivre.
- Mais Sire ! Je vous assure que je n'ai pas fait exprès !
- Je vous crois mais, cette charrette contenait des grains qui appartenait au royaume et donc à l'ensemble de ses habitants. Ce n'est pas envers moi que vous avez une dette, c'est envers tout le monde et ça, je ne peux malheureusement pas passer l'éponge dessus.
- Mais où est-ce que je vais trouver une pareille somme ? Je gagne tout juste de quoi nourrir ma femme et mes enfants !

Garren soupira, s'attrapant le front et marmonnant quelques paroles incompréhensibles. Le coude posé sur l'accoudoir du trône, il reprit dans la même posture ...

- Vous commencez tous à me brouter les rouleaux avec vos jérémiades et vos lamentations à deux faux écus. Dit-il avant de se redresser et de planter son regard dans celui du paysan. Ecoute-moi bien, du con, du temps des clans, tu crois que t'aurais eu la chance de pouvoir te plaindre sans que tu te fasse écarteler ? Assume putain ! T'as fait une connerie, tu la répares, je suis pas le père noël nom d'un chien ! Regarde comment que t'es gros et gras un peu ! Tu manges bien plus que ce que tu as besoin ! Réduis un peu la cadence, morfal, et tu les auras tes 25 écus ! Je t'ai pas donné de limite de temps, alors fait un effort ! Allez suivant !

Dit-il en appuyant le tout d'un geste de bras. Le pauvre homme n'en revenait pas mais les gardes ne lui laissèrent pas le temps de s'exprimer et le reconduire bien vite à la sortie.

- Suivant j'ai dit !

S'écria-t-il en observant les deux hommes. L'hallebardier regardait le roi puis, glissa à voix basse au visiteur ...

- De très mauvaise humeur même.

- De très mauvaise humeur même.

Beogus resta calme, puis tout en s’approchant du roi, s'exprima.

- Veillez pardonner mon intrusion, cela ne devait sans doute pas faire parti de votre emploi du temps, et j'ai conscience de la tonne de travail qui vous encombre, mais il se trouve que j'ai besoin d'un petit soutien afin de progresser dans ma quête. Voyez vous, je suis à la recherche de savoir, bien qu'en ayant appris beaucoup sur les mystères, les différentes cultures ainsi que les différentes utilisations de la magie au sein de Vindictus, j'aimerais en savoir d'avantage, hélas, mon fidèle compagnon qui me servait de référence à disparu lors d'une de ses explorations dans les profondeurs de ces terres. Notre but était d'en savoir plus sur les Origines de la magie et sur la création de ce monde. J'imagine que ce n'ai pas vraiment le moment pour parler de tout ça, mais si vous aviez ne serais-ce qu'une petite heure à me consacrer en fin de soirée, alors je me ferais un plaisir de vous montrer tout ce que je sais sur ce vaste monde et peut être qu’ensemble nous pourrions établir une zone de recherche qui corresponde à nos attentes.

Suite à ses explications, Beogus regarda le roi qui semblait réfléchir. Puis il reprit la parole.

-Pour faire court, si vous choisissez de m'aider, alors vous aurez la garantie d'être le premier informé en cas de découverte intéressante et vous bénéficierez de mon aide en tant qu'alchimiste ainsi que de mon savoir; De plus, il se trouve que je manipule la magie blanche avec brio. Si toutefois vous refusez, bien que votre soutien m'aurait été bien plus bénéfique que de simples mercenaires, je me rendrais dans une taverne à la recherche de mercenaires qui se moquent totalement du savoir et qui ne sont intéressé que par l'or que nous leurs offrons. Ainsi je garderais toutes découvertes secrètes et vous n'entendrez plus jamais parler de moi.

Beogus se redressa, sorti de son manteau une petite gourde faite en peau de renard, puis en avala son contenu tout en attendant le verdict.

L'homme que le garde avait accompagné jusque devant le trône s'avança vers le Roi, calme et sûr de lui, ce qui ne manqua pas d'interpeller Garren malgré sa mauvaise humeur. Il prit finalement la parole, d'une voix et d'un ton qui allaient bien et le roi l'écoutant l'oreille grande ouverte. Qu'allait bien pouvoir lui demander ce drôle de personnage répondant au stéréotype vestimentaire et pileux du magicien secret et mystérieux ?

- Veillez pardonner mon intrusion, cela ne devait sans doute pas faire parti de votre emploi du temps, et j'ai conscience de la tonne de travail qui vous encombre, mais il se trouve que j'ai besoin d'un petit soutien afin de progresser dans ma quête.

Vortigern nota qu'il était venu tout simplement mendier, qu'importe ce qui suivrait ensuite, le simple fait de tendre la main n'était pas un bon point pour lui, ou tout du moins, à la façon dont il l'annonçait. Cependant, la suite méritait quand même d'être entendue.

- Voyez vous, je suis à la recherche de savoir, bien qu'en ayant appris beaucoup sur les mystères, les différentes cultures ainsi que les différentes utilisations de la magie au sein du Vindictus, j'aimerais en savoir d'avantage, hélas, mon fidèle compagnon qui me servait de référence à disparu lors d'une de ses explorations dans les profondeurs de ces terres.

Et ça continuait bien, voilà maintenant qu'il lui parlait d'un de ses amis qui avait disparu pour d'obscures raisons dans les profondeurs de la terre ... Parce qu'on pouvait visiter les profondeurs de la terre ? Garren n'en savait pas plus à ce sujet si ce n'était quelques légendes très floues et méconnues en provenance des Nains. Elles s'accordaient sur un point, il y avait bien des profondeurs mais, leur entrée était scellée. Pour le reste, c'était la divergence totale, tantôt elles renfermaient des choses qu'il valait mieux ne jamais découvrir, tantôt elles permettaient d'accéder à un autre monde et tantôt elles renfermaient un fabuleux trésor garder par une fabuleuse créature. Si son compagnon avait découvert où se trouvait cette entrée et qu'il avait réussi à l'ouvrir, le fait qu'il ne soit pas encore revenu n'était pas très étonnant mais, ce n'était qu'une simple supposition, peut-être était-il tout simplement mort en chemin ?

- Notre but était d'en savoir plus sur les Origines de la magie et sur la création de ce monde. J'imagine que ce n'ai pas vraiment le moment pour parler de tout ça, mais si vous aviez ne serais-ce qu'une petite heure à me consacrer en fin de soirée, alors je me ferais un plaisir de vous montrer tout ce que je sais sur ce vaste monde et peut être qu’ensemble nous pourrions établir une zone de recherche qui corresponde à nos attentes.

En savoir plus sur les origines du monde et de la magie, ce magicien était vraiment ambitieux. Et en quoi explorer les profondeurs de la terre pourrait l'aider à trouver des réponses à ses questions ? Quoi que, ce n'était pas complètement dénué de bon sens, si l'on regardait les choses d'un point de vue géologique. L'homme le regardait et Garren était pensif, avait-il en face de lui un charlatan venu raconter quelques mensonges en échange de gite et couverts et pourquoi pas d'argent, ou avait-il réellement affaire à un homme désireux d'en savoir plus ?

- Pour faire court, si vous choisissez de m'aider, alors vous aurez la garantie d'être le premier informé en cas de découverte intéressante et vous bénéficierez de mon aide en tant qu'alchimiste ainsi que de mon savoir. De plus, il se trouve que je manipule la magie blanche avec brio. Si toutefois vous refusez, bien que votre soutien m'aurait été bien plus bénéfique que de simples mercenaires, je me rendrais dans une taverne à la recherche de mercenaires qui se moquent totalement du savoir et qui ne sont intéressé que par l'or que nous leurs offrons. Ainsi je garderais toutes découvertes secrètes et vous n'entendrez plus jamais parler de moi.

Vortigern observait faire l'homme, qui buvait devant lui, sans vraiment se demander ce qu'il pouvait y avoir dans sa gourde. Le roi ne s'était vraiment jamais intéressé à tout cela et avait encore moins le temps de s'y consacrer mais, donner un peu d'aide à ce magicien était une toute autre histoire. Le tout était de savoir quel avantage pourrait-il en tirer pour le royaume ? Est-ce que la découverte des origines de la magie et de la création du monde leur apporterait un avantage qui leur permettrait de prospérer ? Pas vraiment, ou alors uniquement aux congrès scientifiques Elfiques où les Hommes ne cessaient de se faire ridiculiser devant les Elfes mais, aussi les Nains. Après, est-ce que cette homme était sincère ou pas ?

- Et qu'est-ce qui me prouve que vous n'êtes pas un charlatan ?

Le roi le regardait, puis suite à un petit moment de silence et de réflexion, il lui répondit.

- Et qu'est-ce qui me prouve que vous n'êtes pas un charlatan ?

Beogus, bien qu'un peu étonné que l'on puisse croire cela de lui, prit une grande inspiration avant de poursuivre.

-Et bien, dans l'immédiat, si ma parole ne vous suffi pas, ce qui est tout a fait normal j'imagine, j'ai apporté pas mal de grimoires que j'ai moi même écrit, Il y a un tas d'informations concernant les diverses régions, ainsi que les différents peuples y vivant, leurs langages, leurs façons de vivre ainsi que pour certaine races, leurs façons de se battre et les différentes magies utilisées. Bien entendu, je suis loin d'avoir fais le tour de tout cela, mais j'ai de quoi vous distraire un bon moment. Afin de vous prouver ma bonne fois, je pourrais également vous citer quelques compositions d'alchimique, mais j'ignore si vous êtes en mesure d'en valider la formule.

Beogus ouvrit son manteau et laissa paraître les différents parchemins le parsemant ainsi que les quelques élixirs accrochés à sa ceinture.

-Je doute qu'un charlatant se promène avec tout cela, et si vous doutez de leurs efficacités, je ne suis pas contre une petite démonstration.

Beogus se redressa.

-Messire, soyez sur que si je vous demande de l'aide, c'est que j'ai quelques chose à offrir en retour. Autre que la découverte de divers environnements qui pourraient jouer un rôle assez important en cas de guerre, et de l'origine de la magie dont nous pourrions peut être en tirer un avantage considérable si nous venions à modifier certaine propriétés de cette découverte, notez bien monsieur, que ce n'est qu'une supposition pou le moment.

Il reprit son souffle puis poursuivi

-Donc, autre que ces différentes découvertes, je pourrais apporter à vos alchimistes mon soutien, et à vos médecins ma magie. Pour vous, et bien une satisfaction personnelle ainsi qu'un nouvel allié intrigué par vos accomplissements passés et soutenant votre cause.

Beogus Regarda le roi puis, patienta calmement.

- Et bien, dans l'immédiat, si ma parole ne vous suffi pas, ce qui est tout a fait normal j'imagine, j'ai apporté pas mal de grimoires que j'ai moi même écrit, Il y a un tas d'informations concernant les diverses régions, ainsi que les différents peuples y vivant, leurs langages, leurs façons de vivre ainsi que pour certaine races, leurs façons de se battre et les différentes magies utilisées. Bien entendu, je suis loin d'avoir fais le tour de tout cela, mais j'ai de quoi vous distraire un bon moment. Afin de vous prouver ma bonne foi, je pourrais également vous citer quelques compositions d'alchimique, mais j'ignore si vous êtes en mesure d'en valider la formule.

Des livres, des voyages, des potions, des bibelots, recettes et écris en tout genre, c'était ça la preuve de sa bonne foi ? Le roi était sceptique, ça ne serait pas la première fois qu'un petit malin se serait bien préparé pour une entrevue de ce type. Le magicien, comme prouver ses dires, ouvrit son manteau laissant apparaître ce dont il revendiquait l'existence, enfin, en apparence seulement. Garren l'avait écouté et il réfléchissait en silence, attendant en même temps la suite des événements.

- Je doute qu'un charlatant se promène avec tout cela, et si vous doutez de leur efficacité, je ne suis pas contre une petite démonstration.

Une petite démonstration ne ferait pas de mal en effet mais, cela serait peut-être mal placé que de lui demander de prouver sa bonne foi à ce point là car, si jamais il disait la vérité, c'est bien le roi qui serait en tord.

- Messire, soyez sûr que si je vous demande de l'aide, c'est que j'ai quelques chose à offrir en retour. Autre que la découverte de divers environnements qui pourraient jouer un rôle assez important en cas de guerre, et de l'origine de la magie dont nous pourrions peut être tirer un avantage considérable si nous venions à modifier certaines propriétés de cette découverte, notez bien monsieur, que ce n'est qu'une supposition pour le moment.

Là il l'intéressait, au sens propre du terme. Si ce magicien avait les compétences et le savoir nécessaire pour détourner de pareilles découvertes au profit du royaume et en toute discrétion, investir pour sa cause voudrait certainement le coup. Mais ... À l'inverse, si rien de tout cela n'était, se serait-ce qu'en parti, ça serait une perte sèche.

- Donc, autre que ces différentes découvertes, je pourrais apporter à vos alchimistes mon soutien, et à vos médecins ma magie. Pour vous et bien, une satisfaction personnelle ainsi qu'un nouvel allié intrigué par vos accomplissements passés et soutenant votre cause.

Niveau magicien, il avait déjà un archimage à ses côtés et quel archimage. D'ailleurs, papy verrait certainement d'un mauvais oeil qu'un "petit nouveau" cherche à empiéter sur son territoire. Maintenant, un archimage aussi savant que lui pourrait grandement servir au centre de la magie, en tant que professeur et chercheur pour le compte du royaume. Voilà de quoi mettre un coup de tournevis aux Elfes si les Humains parvenaient à accomplir une pareille avancée. Vortigern resta silencieux un moment, à regarder l'homme qui était devant lui puis, il soupira et se leva de son trône, s'en allant près de la grande fenêtre, prenant une bouffée d'air frais.

- De l'argent, du matériel et des Hommes donc ? De quoi avez-vous exactement besoin en terme de budget, de quantité et de qualité ?

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