Sibylle Blacksmith Espionne
Messages : 9 Date d'inscription : 14/08/2013
Fiche personnage Métier: Chaudronnière Allégeance: Solitaire Classe: Espion
| Sujet: Sibylle Blacksmith Mer 14 Aoû - 12:55 | |
| Sibylle Blacksmith
Alias Nyx Tveirulfurdottir, alias Sy Zweirwolf, alias Mélissandre Keroeï, alias Gwen Steinhelm, alias Jeanne Couturier, alias Florentia Caelis, alias Aksanna Zecevic.
Sexe : Féminin. Age : 24 ans. Ville d'origine : Carrefour de la Forge, piémont des Pics aux trois temps. Royaume de Gorbos. Classe : Espion. Métier : Chaudronnière, entre autre. Race : Humaine. Allégeance : Solitaire.
Histoire Au Nord du Grand Nord, au-delà des territoires de chasse des pillards, là où la Terre, le Ciel et la Mer sont figées ensemble par le froid. C'est là qu'on trouve le clan des Zweirwolf. C'est un rassemblement de neuf tribus, Les quatre Hurlements et les cinq Dents, qui composent le seul groupe humain arrivant à survivre au-delà du cercle polaire de Vindictus. Ce clan, mystérieux même pour les barbares du nord est surnommé le Clan Rouge. Et pour cause : les seuls membres du clan descendant au sud sont les Vierges-Matriarches et les Chasseur-Solitaires, caractérisés respectivement par des cheveux et des yeux rouges vif. Les Cheveux-de-Flammes portant la passion du Loup Liede dans leurs gorge, et les Yeux-de-Sang portant la rage du Loup Hach dans leurs poitrines. Tout deux monnayants leurs services au plus offrants en tant qu'espions et mercenaires. Mais revenons à Sy Zweirwolf, venue au monde comme tous les fils et filles des Zweirwolf dans les bassins aux eaux narcotiques des grottes d'enfantement, il y a une vingtaine d'année. Cependant, ses cheveux roux impliquaient de ne pas repartir des cavernes avec sa mère. Elle fut gardée par les Blanches-matriarches, celles qui ont vus le feu de leurs cheveux s'éteindre sous la neige, et éduquée pour devenir une Vierge-Matriarche à son tour. Elle a étudié et appris tous les sujets utiles a une émissaire dès son plus jeune âge : Linguistique, Géographie, politique, diplomatie, maitrise de soi. Puis une fois assez âgés pour comprendre : la séduction, l'herboristerie, le mensonge et la médecine. Ensuite, elle a passé l'épreuve de la Fièvre afin d'être autorisé à recevoir l'éducation philosophique et hermétique des Matriarches : Résister aux vapeurs empoisonnées des cavernes profondes, les assimiler, et les utiliser pour renforcer son corps et son esprit. Elle fit partie des trois survivantes à l'épreuve.
La domination de l'esprit sur le corps. La prévalence de la perception sur la réalité, la dialectique de la domination, les sept chants primordiaux ; voici les éléments composant l'enseignement secret et de fait les atouts principaux des Vierges matriarches au cours d'une négociation. Sy est passée au travers de cet enseignement, avec un mélange de flegme et d'impatience. Son apprentissage avait beau être par comparaison bien plus intéressant que celui d'une serveuse de taverne, mais vu de l'intérieur ça restait un apprentissage. Très vite, elle eut envie de voir le monde, de quitter les grottes et de faire ce pourquoi elle avait été formée, éduquée, et ce pourquoi elle était née : servir d'émissaire et d'espion, devenir une Vierge-Matriarche de Liede.
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La nuit était tombée depuis presque une heure sur le campement Gorbosien, mais la lueur des feux de camp prolongeait celle du crépuscule. Alors que les hauts gradés et les diplomates entamaient leurs propres affrontements autour de la table de négociation, les hommes fêtaient la fin du siège. Autour d'un feu à l'est du campement, deux soldats originaires du même village situé à l'Ouest du Royaume discutaient, principalement de la jolie émissaire envoyée par le Nord comme médiatrice. Le brun coupait des légumes avant de les jeter dans une petite marmite frémissant au-dessus du feu et le blond plumait une poule avec application. Ce soir, personne ne touchait le pain de guerre. « Non, je te jure. Dit le blond avec animation. J'ai entendu un archer des Contrés d'Or en parler. En fait c'est pas vraiment une simple émissaire. C'est genre ... Bah un peu un mercenaire politique, tu vois ce que je veux dire ? - Pas vraiment non. répondit le brun avec un peu moins de conviction. Une courtisane c'est une courtisane. - Non, c'est pas une courtisane. Je dit qu'elle vient d'une espèce d'organisation genre secrète du nord du grand nord, le genre d'endroit où tu peut geler sur place. On dit qu'elle serait genre capable de contrôler tes émotions juste en te regardant. Un truc du genre. - Ouais, ch'ait pas si elle peut contrôler mes émotions, mais en tout cas avec les jambes qu'elle a, elle peut me faire faire ce qu'elle veut. » Le blond sourit en posant la volaille plumée sur ses genoux. Il dégaina sa dague, entreprit de vider feu le volatile et de séparer sa carcasse en quatre pour le mettre à bouillir. Un vois sa tâche accomplie, il reprit : « Tu sais à qui elle me fait penser cette fille ? A Sibylle, la fille du Forgeron du Carrefour. - Sérieusement ? Moi je trouve pas spécialement. Enfin, elle est rousse aussi quoi, mais y'a rien de plus. - C'est pas juste ses cheveux. Je trouve qu'elle à la même façon de parler. Tu sais, genre comme si elle savait ce que t'allais lui répondre. Tu te souviens quand elle à baratiné Nabur pour qu'il lui nous prête sa grange pour les fêtes des moissons ? - Ouais. dit-il avec un sourire nostalgique. Je me souviens surtout de m'être réveillé devant la grange à moitié cramée de Nabur, avec une gueule de bois pas possible, avec toi pendu à un arbre avec des cordes. Elle avait eu des sales emmerdes après ça, non ? - Putain ouais. Son père l'a viré à l'éccleusia. - Sérieux ? Je savais pas ... Rah c'est dommage, elle était jolie. C'est marrant je l'imagine pas avec la marque des servantes. - Ça va, cette éccleusia était cool. Elles marquaient sous le pied je crois. » Le capitaine de leurs régiments, un Gorborien pure souche, petit et tassé autant que leste, s'immobilisa derrière eux, et s'exclama : « Qui marquait sous le pied ? » Intimidé de se faire ainsi apostropher par un supérieur, le soldat blond répondit timidement. « Euh ... Les nonnes de l'éccleusia de par chez nous ... Capitaine. Sur le talon, pour confronter les novices à la douleur. Pour mettre à l'épreuve leur Foi quoi. C'est ma grand-mère qui m'a appris ça. Elle s'était faite marquer aussi. Une sacrée croyante ma grand-mère. Vous savez ... - Ta gueule. l'interrompit l'officier. Cette marque, c'est celle de l'église ? - Bah ... ouais. Enfin, oui capitaine. »
Le capitaine Jura et fonça vers la tente d'état-major. La médiatrice venue du Nord faisait chier tout le monde depuis trois heures, à bloquer les négociations avec ses procédures et à obtenir un nombre d'avantages assez inconvenant pour ces Vierge-mères ou il ne savait qu'elles autres matriarches des neiges qui l'avaient envoyé ici. Coup de bol, les Contrés d'or négociait pieds nus par tradition et il ne cracherait pas sur une petite prime avant de repartir dans sa ferme.
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« Et donc, tu pars à l'aventure pour une fille ? - Pour une demoiselle, oui. » Les deux hommes chevauchaient côte-a-côte, tout droit vers le nord. L'un était jeune, le visage à peine marqué par l'ombre d'une barbe. Le second était plus âgé, petit et tassé autant que leste : un ancien capitaine de l'armée Gorborienne. Quelques jours plus tôt, il avait rencontré le jeune orphelin dans une taverne, où il noyait son envie dévorante de repartir sur la route plutôt que de se tuer le dos à la ferme. Et partir avec un petit jeune pour l'aider à apprendre à vivre sur les routes lui avait parus être une bonne idée. Il reprit la conversation tout en réajustant sa position sur sa selle. « C'est probablement la meilleure raison du monde. Comment elle s'appelle ? - Florentia. Florentia Caelis. Elle vient des Forêts froides. - Comment tu l'as rencontré ? - Sur la route. Des pillards, venus du nord, l'avaient dépouillés et enfermés dans une cage à corbeaux. Je l'ai libérée et on a passé quelques semaines ensemble. » Le Capitaine sourit tout en bourrant une pipe. Il laissa son jeune ami aux yeux dans le vague continuer l'histoire de sa belle. « Puis elle m'a parlé de la bague de sa grand-mère, que les bandits lui ont volée. Je me suis dit que cette bague ferait une bonne alliance. » Le jeune homme marqua une pause, puis ajouta « Je suis un peu vieille école. - Bah c'est plutôt une bonne chose. Tu est jeune.Un petit voyage dans le Nord t'aidera à mieux voir la vie. Et ta belle ? - Elle est restée chez moi. Elle n'était pas vraiment d'accord pour que je parte. - Elles le sont rarement. Elle est jolie ? - Plus que vous pouvez l'imaginez ... Elle a les plus beaux cheveux que je n'ai jamais vus. Très roux et très longs. » Le capitaine arrêta brutalement son cheval. Une jeune femme rousse enfermée dans une cage de carrefour, ça lui était étrangement familier. « Dit-moi ... Elle n'aurait pas une cicatrice de brûlure au fer rouge sur le talon par hasard ? - Euh ... Oui, mais comment vous le savez ? - Intuition. Tu l'as trouvé dans la cage du carrefour des trois montagnes ? - ... Ouais. Vous la connaissez. » Le capitaine regarda son compère quelques instants, puis tourna la bride pour faire demi-tour. Finalement, les champs c'était pas si mal. Sans se retourner il ajouta : « Tu devrais rentrer chez toi. Tu devrais trouver ta demoiselle en train de vendre tes affaires si tu chevauches assez vite.
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Sur une petite route Gorborienne, une jeune femme rousse marchait tranquillement. Elle semblait voyager depuis plusieurs jours : couverte de poussière, avec de petites griffures sur ses mollets nus et avec une méchante ecchymose au niveau de la cheville droite, là où une entrave de fonte à laquelle une chaine brisée pendait et cliquetait a chaque foulées. Elle n'avait pas les moindre bagage, pas de chaussures et ne portait qu'une tunique déchirée ainsi qu'un pantalon maculé de boue, mais semblait plutôt de bonne humeur. Elle marchait d'un bon pas en sifflotant au rythme du métal qui enserrait sa cheville.
Description physique Sibylle est une jeune femme de taille et de corpulence moyenne, plutôt athlétique. Ses cheveux sont longs, roux et bouclés. Son visage est ovale, avec des traits pleins, avec un nez plutôt large, une bouche étroite et un grain de peau paraissant fin de par les quelques taches de rousseur qui parsèment son visage. Ses yeux en amande sont verts absynthe éclairent son visage au teint laiteux. Ses yeux sont très importants, car c'est la seule partie de son corps qui ne changent pas sous l'effet d'une teinture, d'une perruque, de fards ou de vêtements rembourrés ou compressifs. Son corps n'est pas spécialement marqué, si ce n'est quelques taches de rousseur sur les épaules, et une marque au fer rouge informe sur la plante du pied. Elle n'a pas de style vestimentaires de prédilection. Les vêtements qu'elle porte dépendent de la situation et de l'utilité qu'elle en a (et de ses moyens du moment surtout). Elle aime bien les vêtements de voyageur cependant : amples, solides et fonctionnels.
Description psychologique Sibylle est une jeune femme très dure à déchiffrer. Sy Zweirwolf est une guerrière armée de mots, Nyx Tveirulfurdottir est une survivante du grand nord, Mélissandre Keroeï est une écrivaine timide, Gwen Steinhelm est une forgeronne aussi bien trempée que son acier, Jeanne Couturier est une barde mutine, Florentia Caelius est un aristocrate distinguée et Aksanna Zecevic est une chammane initiatrice, mais Sibylle reste un mystère. En même temps, ses nombreux alias sont très simples à cerner, car ce sont des identités créer de toutes pièces. Les aspects les plus évidents du caractère de sa jeune femme sont son aplomb sans faille, son calme olympien et sa bonne humeur entêtée. Rien ne semble pouvoir la déstabiliser, la perturber où la déprimer. Bien entendu ce n'est pas entièrement vrais : elle est juste très doué pour faire semblant. Elle semble être une jeune femme imprévisible, hédoniste et égoïste. C'est exagéré. Elle vit selon trois principes qu'elle s'est forgé au fil de ses pérégrinations: la dépendance perceptive de la réalité, la dialectique de la domination, et la prise en compte de la monstruosité des émotions. De face générale, on peut résumer Sibylle en disant qu'elle est tout de même un sacré nid à emmerdes.
Compétences / pouvoirs Sibylle n'est pas une bonne combattante. Elle serait tout juste capable de planter une dague dans la jambe d'un agresseur pour s'enfuir. Par contre, elle a un talent inné pour s'enfuir, que ce soit en vitesse comme en endurance, en terrain découvert ou encombré. Elle n'a strictement aucune compétence magique, même si ses talent de psychologue lui permettent de se faire passer pour une mentaliste parfois. C'est au niveau de la manipulation des mots, des gens et des informations qu'elle excelle. Elle s'est formée sur le tas, au fil des conversations, discutions, négociation, tractation et escroqueries. Elle est une bonne oratrice et maitrise assez bien la rhétorique (D'une façon certes très peu scolaire), mais c'est pour la manipulation qu'elle a un don. C'est une mystificatrice de génie, capable de mentir avec son âme autant qu'avec sa bouche. Sa mère avait coutume de dire que le seul moyen d'être sûr qu'elle soit en train de mentir, c'était de vérifier si ses lèvres bougeaient. C'est également une actrice et une maquilleuse de talent, ainsi qu'une prestidigitatrice relativement compétente. Enfin, il faut citer le métier qu'elle à appris, à savoir celui de chaudronnière. Elle n'est pas très douée, mais à les bases pour modeler et travailler le métal.
Liens et relations Ses relations actuelles sont assez délicates à cerner et il est fort probable que Sibylle elle-même ne soit pas bien sûre de savoir qui elle apprécie vraiment et qui elle fait semblant d'apprécier. Mais ses liens familiaux sont assez simples. Issue d'une famille modeste, elle n'a que trois parents vivants et n'a plus aucun ami d'enfance qui la reconnaissent. Son Père, Rob Blacksmith, était forgeron. Il a pris sa fille unique en apprentissage pour reprendre la forge familiale. Cependant, il a renoncé a cette idée quand sa fille est devenue ingérable et qu'il l'a faite entrer au couvent. Cependant, il n'a jamais renié sa fille et n'attend que de la revoir passer la porte de la forge, avec un peu plus de plomb dans la cervelle pour continuer d'apprendre les secrets du feu. Sa mère, Margerie Blacksmith, est chandelière. Elle s'est toujours farouchement opposée à la carrière ecclésiastique de sa fille. Elle l'a aidée a s'enfuir du couvent. Elle n'aime pas savoir sa fille sur les routes, mais elle préfère ça à la savoir enfermée. Sa grand-mère maternelle enfin, Mélissandre Chandler, est désormais une vieille femme qui a laissé ses chaudrons à cire à sa fille pour se consacrer à l'herboristerie. Elle a transmis ses cheveux roux à sa petite fille, ainsi que son caractère indomptable qui l'a souvent conduite à se faire traiter de sorcière.
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